lundi 26 décembre 2011

5 jours, 5 îles

Leon Dormido
Cela fait deux semaines que je suis sur les îles et voila que ma supérieur me propose de me joindre à un groupe qui part 5 jours pour visiter l’archipel. Bien sur, je ne refuse pas, je suis tellement contente ! C’est une super opportunité. C’est parti pour le récit d’une aventure galapageños de 5 jours :
Requin marteau
Premier jour : Une étape que je connais déjà et que je vous ai déjà racontée : Journée sur San Cristobal, Isla Lobo, Leon Dormido, Playa Manglecito. Mais cette fois-ci, excursion beaucoup plus impressionnante que la première fois : j’ai nagé avec une otarie ! Des requins marteaux sont passés en dessous de nous (genre 2 mètres plus bas), une raie géante a frôlé notre groupe ! J’étais impressionnée par la beauté que la mer nous offrait ce jour là. Bien sur, nous avons vu des tortues, des requins des Galápagos, et toutes autres sortes de poissons. L’eau était moins claire que d’habitude, mais cela ne m’a pas empêché de prendre de superbes photos sous marine.
Raie géante
Tortues des mers
 Deuxième jour : Départ à 6h30 du matin en bateau… réveil un peu dur… mais cela en vaut la peine. Départ de San Cristobal direction Floreana (Santa Maria). Sur le trajet, rencontre avec une famille de dauphins. Puis arrivée à Floreana, une île très peu habitée. Direction les montagnes pour voir la réserve de tortues terrestres. Une réserve recréée par l’homme, car cette espèce de tortue vivait sur l’île Isabela, mais les éruptions volcaniques ne leur permettaient pas de survivre…Il a fallut les déplacer ici afin que l’espèce survive. C’est une espèce endémique (comme la plupart des animaux des Galapagos). Après cette visite, retour au bateau direction Isabela.  
Iguane marin

Floreana (Santa Maria)




Floreana
Fait par des enfants
Volcan Sierra Negra
Troisième jour : excursion vers les volcans Sierra Negra et Chico. 5h de marche en haute altitude, sous un cagnard. C’était époustouflant, impressionnant de voir les restes de l’éruption de 2005, les formations de lave, les oiseaux qui vivent à cet endroit. Une longue marche bien crevante, poussiéreuse. L’après midi, pas le temps de se reposer, visite de las Tintoreras, un petit ilot appelé comme ça, car ce sont le nom des requins. Un lieu où les requins se reposent et se cachent durant la journée. On y trouve beaucoup d’iguanes marins (4 espèces différentes), de petits pingouins, … Au retour, visite de flamants roses (et oui on en trouve aussi ici !).




Volcan Chico

Pingouin

Mangrove

Tintoreras requins

Iguane marine

Quatrième jour : Levé tôt le matin, départ pour visite du Muro de Lagrimas y Humedales. Ancien mur construit par les prisonniers des pirates au début du siècle. Départ en fin de matinée, pour l’île de Santa Cruz. Après midi visite de la Station Charles Darwin. Lieu de préservation des dernières espèces endémiques de l’île, dont le fameux Lonesome Georges, qui attire tous les regards et, est connu dans le monde entier. Une tortue de plus ou moins 80 ans, la seule et unique de son espèce qu’il reste au monde… J’ai pu aussi découvrir pour la première fois un iguane terrestre. Visite ensuite des tunnels de lave dans le centre de l’île et de tortues terrestres géantes.


Une nouvelle sorte de tortue ;)




Lonesome George

Iguane terrestre

Cinquième jour : Visite de Tortugabay, une plage où les tortues entre janvier et mars viennent pondre leurs œufs la nuit.

Cartes des Galapagos

Je vis sur San Cristobal


jeudi 8 décembre 2011

Un weekend à la pêche




Mon père d’accueil, étant pêcheur, nous propose un dimanche en famille sur son bateau à la pêche. Debout 6h30 du matin, 7h dans le bateau ! C’est parti pour une journée entière de bateau. Je ne sais même pas si je vais arriver à retranscrire cette journée par écrit, tellement les sensations étaient fortes. Mon père d’accueil ne fait que de la pêche à la ligne. Ce sont les anciennes traditions des Galápagos et beaucoup ici pêchent encore de cette façon. Ils disent que le poisson est meilleur, car il souffre moins. Donc nous allons en pleine mer, direction le Leon, et là dès les premières minutes, mon frère d'accueil sort de l'eau un énorme poisson de 60 cm. Puis plus rien... Nous nous arrêtons sur une plage appelée … et là, pêche de poulpes, qui se trouvent sous les roches à marée basse. Un sac entier rempli. Nous reprenons le bateau et pêche à la ligne, je tente ma chance, mais rien. Ma mère d’accueil en attrape deux bons gros d’espèces différentes. Retour de cette journée vers 17h, les poulpes sont vendus à l'arrivée. Bilan : J’ai eu un mini mal de mer, j’ai appris à pêcher et tuer un poisson, j’ai appris à trouver et tuer un poulpe. J’ai passé une journée crevante mais inoubliable. J’ai découvert une autre partie de la mer et de l’île San Cristobal. J’ai appris à mieux connaitre ma famille d’adoption. Bref, super !


La famille sur le bateau


Et de 2 !


vendredi 25 novembre 2011

Arrivée aux Galapagos

San Cristobal, Galapagos
Aéroport
Otaries...
Trois jours que je suis là et tout est vraiment magique ! Que rêver de mieux que de passer un peu de temps sur des îles avec autant de charme, des gens super accueillants. Je vis dans une famille d’accueil qui a l’habitude de recevoir des étrangers, mais c’est une des premières fois où ils n’ont pas à parler en langage des signes car je parle espagnol ! La femme vit du tourisme et fait table d'hôte le soir pour le dîner, d’ailleurs elle fait vraiment très bien la cuisine  ! (je suis pensionnaire chez elle, je sais donc de quoi je parle !) Le mari est pêcheur. Une famille avec trois enfants et des petits enfants très enrichissante. J’ai fait connaissance avec déjà la moitié de mon quartier. Et oui, ici, tout le monde se connait, donc il est facile de repérer une petite nouvelle blonde !
Fou à pattes bleues
C’est impressionnant car il y a un nombre incroyable de volontaires/stagiaires ici ! Le tourisme est une source très importante de revenu pour ces îles. 
Le dimanche ici, c’est comme partout, il n’y a rien à faire … J’ai été avec ma chef, (super gentille ayant à peine quelques années de plus que moi), dans un endroit qu’aucun touriste ne peut connaître, une plage de rochers cachée à un bout de l’île San Cristobal (où je vis), rejoindre ses amis surfeurs. Sur le trajet, rencontre de fou à pattes bleus, mini iguane marin, lézard et surtout les otaries !!!! Impressionnant ces animaux : ils dorment comme ça, sur le bitume à côté des passants, se dorent la pilule au soleil et n’ont peur de personne ! 
Petite anecdote : ici la ville est remplis de poules et de coqs, ils sont particuliers car commencent à nous chanter leurs « louanges » dès 3h du matin ! Je vous dis pas sympa la première nuit, je n’étais pas au courant. La famille m’a dit que j’allais m’habituer…J’espère car j’ai tout une bassecour sous ma fenêtre de chambre…hummm l’idéale pour faire des grâces matinées ;)
Iguane marin
J’ai commencé ma première journée de travail en allant directement en "tour" avec un guide et deux touristes (une allemande et une canadienne). Nous sommes partis en bateau dès 8h le matin direction une plage appelée « Isla Lobo ». C’est un petit ilot où l’on trouve beaucoup de lions des mers ou otaries (je n’arrive pas bien encore à déterminer la différence), et d’iguanes marins. Notre premier snorkeling (plongée avec masque, tuba et palmes pour ceux qui ne connaissent pas) commence. J’avais un peu peur de cet inconnu marin. Mais finalement, après quelques minutes, je me fondais dans la masse et me 
Leon Dormido
sentais comme un poisson dans l’eau. Le corail est magnifique, j’ai aperçu à cet endroit, mes premiers poissons des Galápagos, une raie blanche et grise et surtout une otarie qui s’est mise à nager avec nous. Impressionnant la sensation que cela donne, des frissons qui parcourent le corps tout entier. Nous remontons dans notre petit bateau direction le Leon Dormido ou le Kicker Rock (connu sous deux noms, l’un en espagnol, l’autre en anglais). Une roche immense coupée en deux en plein milieu de la mer. C’est magnifique ! Là nous découvrons une nouvelle espèce d’oiseau, le Pajaro Tropical, un oiseau blanc et noir, avec une double queue immense. Deuxième snorkeling, et là le guide nous prévient que l’on peut voir de petits requins qui ne sont pas dangereux (mais oui bien sûr, on va le croire, comment s’est possible ?, les gens d’ici disent que ces requins sont « végétariens », ils ne mangent que la paume des mains et des pieds !) Mouahahahah la blague ! J’ai peur, mais j’y vais quand même. Le guide me dit que si l'on reste en groupe, on ne craint rien. Nous avançons donc dans la fissure du Leon, appelé le canal. Profondeur environ 15 à 20 m et l’eau est beaucoup plus gelée. Nous observons d’autres poissons, un corail diversifié et oh ! des tortues ! On sort du Leon, et là un requin, je n’ai même pas eu le temps de réaliser qu’il était déjà parti. C’est impressionnant mais pas tant que ça. Effectivement, il était petit et 10 m plus bas que moi (rien à voir avec les requins australiens que j’avais vu 6 ans avant). Troisième lieu de la journée la plage Mangrove. Une plage malheureusement ravagée par le tsunami japonais de cette année, mais avec son charme. On y trouve des petits oiseaux jaunes appelés « canarias » ici (je ne connais pas la traduction française, peut être tout simplement canaries). Retour à la réalité en milieu d’après midi et début en agence pour en apprendre plus sur mon travail.  
Iguane dans l'eau

Otaries


Leon Dormido


lundi 21 novembre 2011

Panama/Quito


Le jour du départ chilien est arrivé, nous sommes le 3 novembre 2011 et une autre aventure commence. Vol Santiago/Panama, j’ai eu les trois sièges de la rangée pour dormir = 6h30 de vol. Visite de l’aéroport de Panama durant 4h30…Et c’est étonnant il est au moins 3 fois plus grand que celui de Santiago. Ici aussi, j’ai été prise pour une « gringo » (mot des hispanophones pour parler des américains, et la plupart des gens me parlaient en anglais, je leur répondais en espagnol. Ils étaient très étonnés et se rendaient compte que je n’étais pas des USA). Puis vol Panama/Quito. Arrivée à Quito vers 23H30, et bien évidemment, une arrivée pour moi dans un nouveau pays signifie toujours bug de bienvenue…J’avais réservé mes 2 nuits sur Quito dans une auberge qui s’occupait aussi de mon transfert. Mais pas de transfert prévu. Il est 00H30 (le temps de passer la douane et récupérer les valises), des équatoriens trop sympas m’aident et appellent l’auberge, mais c’est le répondeur. Toujours ces mêmes personnes m’aident à trouver une autre compagnie de transfert au même prix que je devais payer. J’arrive donc enfin à destination à 1H15 du matin avec la réservation bien prise en compte. Tout est bien qui fini bien ;) 
Le vendredi 4 novembre, je débarque, demande à la réception ce qu’il y a à visiter autour de l’auberge et le gars me dit que je ne vais rien trouver d’ouvert aujourd’hui c’est férié ! Trop bien ! Si c’est comme au Chili, toutes les rues sont désertes et pas un truc d’ouvert. Je ne sais même pas la raison de leur jour férié. Quand j’aurai récupéré internet, je me renseignerai ! Je flâne dans les rues en direction du centre historique et effectivement, il n’y a personne, et tout est fermé. Puis, je commence à rencontrer plus de personnes sur mon trajet, je suis dans le centre historique et là, il y a un peu plus d’animation. C’est vraiment très sympa. Je me balade un peu au pif, car je n’ai pas de guide de la ville mais juste un petit plan. Je me rends compte que finalement, j’ai fait une bonne trotte et que j’ai visité pas mal de monuments historiques. Dans l’après midi, je n’ai pas envie de bouger très loin de l’auberge, je décide d’aller grimper les rues et atterrir dans le Parque Itchimbia. Un lieu très calme où les familles se posent avec leurs enfants, une vue à couper le souffle sur tout Quito, leVolcan Pichincha juste en face de moi laisse sortir un peu de fumée. Je décide de me poser sur un banc et profiter de ce moment magique (pour prendre des coups de soleil de folie par la même occasion).

Une ville où je resterai bien plusieurs jours….



















Pour information : Quito se situe à 2600m d’altitude.