J’ai eu la chance de passer une semaine à Isabela. C’est l’île la plus grande de l’archipel des Galápagos, mais c’est aussi la moins peuplée à cause des 5 volcans qui la recouvrent dont un ou deux sont encore actifs. Une île à couper le souffle au niveau du paysage. J’y étais déjà allée durant le premier circuit que j’avais fait. Mais le fait d’y vivre est différent. On se rend compte que la vie n’est pas facile. Les prix sont encore plus chers. Il y a moins de possibilité encore qu’à San Cristobal. Et le gros problème de l’île : Il n’y a pas de distributeur d’argent… ! Aucune possibilité de payer en CB, mais tu ne peux pas non plus trouver de liquide ! Quelle galère, je ne vous raconte pas ! Heureusement pour moi j’ai eu la présence d’esprit de prendre un peu de liquide sur moi avant de partir. J’ai eu tout pile ce qu’il me fallait pour manger pendant ces 8 jours ! Ouf, je suis repartie avec $1 en poche ! hihihi
Pour moi cette semaine là a été un peu difficile, j’ai dû me réadapter à une famille d’accueil qui se foutait totalement que je sois là ou pas. Je ne connaissais personne. Mais d’un autre côté, j’en ai bien profité pour me relaxer. La plage est beaucoup plus jolie et accessible. A l’agence où j’ai dû normalement aidé une collègue, il n’y avait rien à faire. Donc c’était VACANCES.
La dernière opportunité que j’ai eu sur cette île, est de faire un circuit d’une demi journée en pleine mer, mais qui longue la côte, appelée Tuneles. C’est un endroit qui ne se visite qu'à marrée basse. La lave du volcan Sierra Negra qui s’est écoulée à chaque éruption, a formé des tunnels en se laissant tomber dans la mer. C’est un endroit très calme où les poissons, les requins, mais surtout les tortues se reposent. Un peu plus loin, nous avons fait du snorkeling, et là j’ai pu découvrir une nouvelle espèce d’animaux, que je n'avais encore jamais vu : des hippocampes. Impressionnant, ce n’est pas grand. Ceux que j’ai vus ont la couleur des racines des mangroves (des arbres).
Encore une journée riche en découverte et une semaine finalement intéressante !
Pour clôturer cette semaine, voici une petite anecdote assez drôle : le retour a été un peu agité (je parle de la mer bien sur) mais aussi des gardes côte. Je vous explique : J’ai deux étapes pour rentrer sur « mon » île. Le premier bateau est à 6h du matin et le voyage dure 2h pour arriver sur l’île du milieu. J’ai ensuite 6h d’attente (donc j’en profite pour prendre un petit déjeuner et me balader) et le second bateau vers 14h pour 2h de trajet environ. La blague commence pour ce deuxième bateau. Je vérifie auprès de l’agence que mon nom est bien sur leur liste. Pas de problème j’ai bien le trajet de réservé. Je rencontre le capitaine dans ma longue attente, on discute (il était très gentil). Puis arrive l’heure où l’on doit rejoindre le bateau. Avec d’autres passagers, nous prenons les taxis marins pour aller jusqu’à celui-ci. On est prêt à partir, mais là le capitaine, me désigne et me dit que je ne suis pas sur la liste, et que les gardes côte ne nous laisserons pas partir. Je ne comprends plus rien…Je leur explique que j’ai vu mon nom sur la liste. Il me dit : "ok j’appelle ton directeur d’agence pour lui demander" (ce qu’il faut savoir c’est que je ne sais pas à qui il a parlé au téléphone devant les gardes côte, car mon patron est en Suisse avec sa femme et il ne prend pas les appels de là bas, logique). Mais il a soit disant eu l’autorisation ! Une fois le bateau en train de sortir du port, il fait l’appel une dernière fois. J’étais le premier nom de la liste ! Il ne me croyait pas, j’ai dû lui montrer ma carte d’identité… Le fin mot de l’histoire : Il a cru que « Aurélie » était un prénom masculin !!!! En plus d’avoir un prénom compliqué pour n’importe quel étranger (anglophone ou hispanophone), pour la deuxième fois, mon prénom est pris pour un homme et on ne s’attend pas à me voir quand on m’appelle…
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