vendredi 28 octobre 2011

La Chascona, maison de Pablo Neruda

La Chascona


Au nom de Bellavista, les habitants de Santiago répondent immédiatement : carrete (ce qui veut dire vie nocturne en chilien). Le quartier n’est pas du tout le même de jour et de nuit. De jour, on parcourt les jolies rues et places pavées. La nuit, la fête bat son plein jusqu’au levé du soleil.




La Chascona
Lorsque le poète Pablo Neruda eut besoin d’un refuge secret pour passer du temps en compagnie de Matilde Urritia, il fit construire LA CHASCONA, (ce qui signifie l’ébouriffée). Il baptisa cette demeure ainsi en hommage à la chevelure de son épouse. Neruda adorait la mer (mais il n’aimait pas naviguer), il a décidé de construire sa salle à manger sur le modèle d’une cabine de bateau. Le salon est, quand à lui, conçu sur le modèle d’un phare.



En visitant sa maison, nous nous rendons compte que Neruda était un grand collectionneur de : verres teintés, de coquillages, de meubles et d’œuvres d’art exécutées par les célèbres amis du poète.




Une maison pleine d’histoire et de charme...  


Santiago city

Il y a pas mal de chose à faire dans cette Capitale, mais il reste très peu de monuments historiques liés aux divers et variés tremblements de terre. Celui de février 2010, a été assez ravageur et beaucoup d’édifices ont été endommagé ou détruit…
Je vous laisse voir par vous-même ces quelques photos :

La Cordillère vue de mon quartier

A Providencia :

El Rio Mapocho
La petite anecdote de Santiago : Il existe, comme chez nous, des parking dans les rues. Les places sont bien évidemment payantes. Mais la différence avec chez nous, c'est que les parcmètres et horodateurs sont humains !!! Oui oui, il y a une personne qui arrive à environ 8h du matin et reste là toute la journée à gérer les voitures. Parfois cette personne part à minuit pour attendre que la dernière voiture paye sa place de parking... ! Fiou...quel métier !
Personne en vert = horodateur
Plaza Italia

Les panneaux de signalisation
Passons dans le centre de Santiago :
Plaza de las Armas
Palais la Moneda
Leur drapeau
Les cireurs de chaussures ambulant
Les Tags
Les universités en grève

mercredi 26 octobre 2011

Un fin de semana en Santiago de Chile

C’est parti pour un premier week-end à Santiago :


Bellavista
Ma colloc’ (Elodie) décide de m’emmener faire un petit tour de la ville et profiter du beau temps (oui quand je suis arrivée, c’était la fin de l’hiver et il faisait vraiment froid).  Nous avons fait le tour de notre quartier appelé Providencia, un quartier qui est très sympa, très calme. Puis, nous sommes passées par le quartier Bellavista, un quartier plus animé (surtout le soir) avec plein de maison colorées. 

Bellavista

Virgen Concepcion
Nous arrivons ensuite sur le Cerro San Cristobal, petit mont (le plus haut de la ville de Santiago) où l’on peut avoir une vue imprenable de toute la ville (enfin quand il n’y pas de nuages de chaleur ou de pollution). Le moyen le plus économique et le moins fatiguant pour grimper une bonne partie de ce Cerro est le funiculaire. Il faut encore monter quelques marches, et à bout de souffle on arrive à la Virgen de la Inmaculada Concepción. Impressionnante statue ! 
En redescendant, j’ai découvert plusieurs spécialités alimentaires chiliennes :
  -  Les empanadas, ce sont des galettes fourrées au fromage, à la viande, etc. 
Les completos, ce sont des hot-dogs façon chilienne avec mayonnaise, avocats et tomates en plus.
 -  Les mote con huesillos,   est une boisson rafraichissante à base de blé cuit, de mote (thé), et des pêches séchées.
Cordillère des Andes





Vue de Santiago depuis le Cerro

Tombe de la famille
Allende
Le samedi, nous décidons, avec une troisième française (Pauline), d’aller visiter le cimetière de Santiago (Cementario General). Un endroit très impressionnant, où l’on a passé tout l’après midi à se perdre dans les ruelles tellement c'est grand. On dirait une autre ville, un véritable sanctuaire funéraire, où les familles passent leur samedi ou leur dimanche entier à manger, rire, s’occuper de la verdure, faire du tricot, etc. autour de leurs défunts. On a eu l’impression que c’était un moment agréable et joyeux pour eux et qu’ils n’ont pas la même vision des morts que nous. Ils y a de grands sculpteurs qui se sont occupés d’orner les sépultures. Nous sommes passés devant la tombe de Salvador Allende et d’autres présidents chiliens, mais aussi devant l’impressionnant Memorial del Detenido Desaparecido y del Ejecutado Politico. Ce mur est un mémorial en hommage aux « disparus » de la dictature de Pinochet.
Los desaparecidos
Une après-midi riche en émotions, en découverte, en art et en culture !

dimanche 23 octobre 2011

Chili, le pays tout en longueur

Hola todos !



Cordillère des Andes
Avec tout le temps libre que j'ai (et oui pour ceux qui ne sont pas encore au courant je n'ai toujours pas commencé à travailler, et je ne travaillerai jamais d'ailleurs...enfin pas pour le travail pour lequel je suis venue), je me lance dans un blog, même si l'écriture n'est pas vraiment mon fort. Cela permettra à certaine personne qui n'ont pas encore vu mes photos de les voir, mais aussi de vous donner des nouvelles plus facilement.



Commençons par le commencement : Je suis arrivée à Santiago du Chili le jeudi 22 Septembre 2011, après une journée de vol, Paris – Madrid – Santiago de Chile. L’aéroport International Arutro Merino Benitez, est l’unique aéroport de la capitale. On s’attend à être totalement perdu, à ce qu’il soit super grand, mais en fait, pas du tout ! Il est à peine plus grand que l’aéroport de Beauvais ! Le plus impressionnant, c’est « l’après douane », le contrôle alimentaire. Des chiens avec des gilets viennent renifler tes bagages…et là tu as un moment de doute avec la fatigue, le stress monte et tu te poses la question stupide : « J’ai quoi dans ma valise qui pourrait attirer l’attention ? ». Au final, tu n’as rien et tu passes tranquillement (ou presque). C’est aussi le moment où tu entends du chilien. Oui oui, je dis bien du chilien et pas de l’espagnol. C’est effectivement une langue bien distincte.
Bref, revenons-en à mon histoire. Et comme à chaque fois que j’arrive dans un nouveau pays, les péripéties commencent (sinon ce n’est pas drôle et ce n’est pas moi). Donc cela commence par le fait que j’ai faillit ne jamais trouver ma valise (qui était soit dit en passant avec deux autres valises françaises sur un autre tapis que celui de mon vol). J’attends une connaissance qui était sensée arriver des USA pratiquement à la même heure que moi. Comme je vous l’ai dit, c’est tout petit, et il n’y a qu’une seule porte de sortie…bah on a réussi à ne jamais se croiser…Au bout de 2h30 d’attente, je me dis qu’il n’a pas pris son vol. Je prends donc un taxi (qui bien sûr m’a arnaquée sur le prix comme je m’y attendais) malgré cela, le gars très sympathique, me fait en même temps un descriptif de chaque endroit où l’on passe et me donne les bons plans sur la nourriture, les endroits où sortir et tout.

A gauche là où je vis, à droite le siège de l'agence de voyage
Je finis par arriver à destination (l’agence de voyage, mais je finis par comprendre que c’est aussi mon lieu d’habitation…pas plus mal pour mes valises) avec donc quelques heures de retard. Tout le monde à l’air très occupé…ou, j’ai compris par la suite, que personne n’était vraiment intéressé par mon arrivée. J’apprends que je vais vivre quelques jours ici sur Santiago, et que j’ai une colloc’ française (cool). En fait, ici tout le monde était au courant de mon arrivée, mais personne ne savait ce que je venais faire ici. Le patron n’était pas là (il était dans le sud). J’ai appris qu’il avait fait une description de moi assez différente de ce que je suis alors qu’il m’avait rencontré en France… (Déjà à ce moment là, je me suis dit : « bizarre ce bonhomme ! »).


Que l'aventure commence !!